Un problème de plomberie, des installations mal conçues et hop, l’eau s’infiltrera partout. À ce stade, la dégradation de la peinture murale ou encore les odeurs désagréables de moisissures sont de possibles indicateurs. Selon le degré d’humidité, les conséquences peuvent s’avérer graves, mettant parfois des vies humaines en danger.
Face à ces cas, il existe un certain nombre d’actions à mener pour un tant soit peu réduire l’ampleur du problème. Découvrez les réflexes qu’il vous faut avoir en face de ce genre de situations.
Localisez la source d’humidité
Avant de pouvoir traiter le mal convenablement, il faut d’abord le localiser et si possible envisager une IAN, entendu intervention anti-nuisibles. En effet, ces derniers peuvent occasionner des fuites dans votre plancher en cherchant à infiltrer la maison. Quoi qu’il en soit, pensez d’abord à trouver la source du problème. Voici quelques étapes que vous pourriez suivre pour ce faire :
- Chercher les traces d’eau dans les zones où l’humidité devrait être faible : plancher, meubles, murs, plafonds ;
- Vérifier que les canalisations sont en état dans la salle de bains, la cuisine, sous les éviers. Les robinets qui goutent peuvent également augmenter l’indice d’humidité ;
- S’aider d’un hygromètre pour mesurer le taux d’humidité dans l’air de la maison. Un taux trop élevé est peut-être symbole de défaillance ;
- S’assurer que la maison est bien ventilée surtout dans les zones où l’usage d’eau est régulier : bains, cuisine ;
- Vérifier l’isolation de la maison. Une isolation médiocre ne pourrait conduire qu’à une humidité excessive ;
- Vérifier gouttières, toits et fenêtres pour s’assurer qu’il n’y a pas de fuites ou points d’infiltration d’eau.
En suivant ces étapes, vous parviendrez probablement à localiser le problème afin d’y trouver une solution adéquate. Si la source demeure introuvable ou que vous soupçonnez quelque chose de grave, contactez un professionnel pour une meilleure évaluation.
Vérifiez l’aération de la résidence : le geste qui sauve
Il s’agit ici de mettre en place une ventilation dite active. Cela signifie qu’il faudra garder les fenêtres ouvertes plus de 10 minutes dans la journée. C’est une méthode qui permettrait de normaliser l’hygrométrie du milieu et de réduire la présence de polluants. De même, le développement de moisissures et microorganismes à la recherche d’humidité sera atténué. Une humidité excessive peut réellement vous nuire ainsi que vos biens.
Pour aérer autrement qu’avec les fenêtres, il est possible d’utiliser des ventilateurs pour faire circuler l’air dans la maison. D’autre part, pensez à faire installer un système de ventilation. Il vous permet d’expulser l’air humide des zones où l’utilisation d’eau est la plus fréquente comme les salles de bains et la cuisine.
Les systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) permettent de renouveler l’air dans la maison en continu.
Vérifier la qualité de votre ventilation
Eh oui, il ne suffit pas d’aérer avec les méthodes classiques pour régler le problème. Si vous aviez déjà un système de ventilation bien défini, il faut s’assurer de son bon fonctionnement. D’abord, assurez-vous que toutes les issues d’aération sont propres et ne sont pas obstruées. Elles doivent être libérées de poussière et objets qui pourraient entraver la circulation normale de l’air. Pensez à vérifier les filtres de vos systèmes de ventilation qui en dépendent pour une bonne performance. Un filtre sale ou défectueux ne favorise pas une bonne aération.
Réparez les fuites et les infiltrations d’eau
Une fois que vous avez déterminé la présence de fuites, procédez à l’arrêt de l’alimentation en eau. Si vous êtes en mesure de réparer convenablement, faites-le. Dans le cas contraire, contactez un professionnel pour éviter d’aggraver la situation. Une fois les fuites réparées, veillez à assécher les zones précédemment touchées.
Pour éviter ce genre de situation à nouveau, vous pouvez réparer les fissures dans les murs et fondations également. N’hésitez pas à solliciter une Intervention AN. De plus, il serait également judicieux d’installer des gouttières pour gérer l’eau du toit et réparer les joints des portes et fenêtres. Une autre solution est d’installer des absorbeurs d’humidité. De quoi s’agit-il ?
L’installation d’absorbeurs d’humidité
Il existe deux types d’absorbeurs d’humidité, ceux chimiques et ceux électriques. Les absorbeurs d’humidité dits chimiques sont en réalité des sels minéraux. En effet, les sels minéraux tels que le chlorure de calcium absorbent grandement l’humidité de l’air ambiant. Ils sont parfaitement adaptés aux zones difficiles à traiter ou ventiler. Il s’agit en l’occurrence de la cave ou encore de la buanderie.
Encore appelés déshumidificateurs, les absorbeurs d’humidité électriques peuvent couvrir de plus grandes superficies que ceux chimiques. Ils vont extraire l’air du milieu, en éliminer l’excédent d’eau puis rejeter un air 50 % moins humide. Il est donc nécessaire de vider régulièrement le bac où s’accumulera l’eau éliminée.
Changez d’habitude
Si vous avez l’habitude de sécher votre linge en intérieur, il est temps d’arrêter. Sachez que le linge mouillé dégage une certaine énergie thermique et peut considérablement augmenter l’humidité relative du milieu. Tout ceci vient de l’effet d’évaporation dû auquel l’humidité relative devient plus importante.
De plus, le linge, séché en intérieur, peut conduire à l’apparition d’acariens qui affectionnent particulièrement les zones humides. Si vous y êtes allergique, l’humidité ne sera plus votre seul problème.
Concrètement, lorsque vous détectez ou soupçonnez un excès d’humidité, menez l’enquête. Essayez de détecter puis de faire réparer en cas de pannes. Pensez à prévenir de futures pannes avec les mesures adéquates comme les isolants afin de préserver votre santé et celle de votre famille.