Colocation avec ses jeunes habitants

Colocation, comment ça marche ?

Vivre en colocation est une expérience incroyable pour les personnes qui ont la volonté de vivre une aventure enrichissante le temps d’un instant et plus si affinités. Bien souvent, l’habitat partagé est le début de merveilleuses amitiés qui peuvent conduire à de belles histoires, durables et qui dynamisent l’intégration sociale et professionnelle en fonction des rencontres.

Mais comme toutes les bonnes choses dans la vie, pour qu’une colocation marche, il faut des compromis, de la patience et beaucoup de communication. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce type de logement et comment faire pour permettre son bon fonctionnement.

Qu’est-ce qu’une colocation ?

Pour bien comprendre le fonctionnement d’une colocation, il faut avant tout connaître sa définition. La colocation est le partage d’un logement entre plusieurs personnes. Cela induit une division du loyer, des charges financières mais aussi des tâches courantes (nettoyage, cuisine, jardinage, sorties des poubelles…)

L’avantage d’une colocation c’est de profiter d’une ville, d’un habitat et d’un cadre beaucoup plus intéressant pour un budget restreint qu’en étant seul dans un studio ou dans un T2 en banlieue. Par ailleurs, être colocataire permet aussi de s’intégrer socialement, de rompre la solitude, et de vivre des moments d’échanges,  de partage et de soutien chaque jour avec les différentes personnes qui vous entourent. Ces moments sont renforcés si votre logement intègre des expatriés, des étrangers, des personnes de tranches d’âges et d’horizons différents ayant dans l’optique de profiter de la vie et de s’enrichir mutuellement.

Colocataires prenants leurs repas dans la cuisine

Comment fonctionne une colocation ?

Pour qu’une colocation marche correctement quel que soit le nombre de personnes à l’intérieur (de 2 à plus de 10 parfois), il convient de définir clairement le rôle de chacun, les responsabilités mais aussi la manière d’agir pour conserver une ambiance sereine. Cela passe par trois points cruciaux :

1. Les démarches et le contrat

Si vous avez envie de franchir le cap et d’intégrer une colocation, il faut savoir que la signature d’un bail commun est un peu plus complexe que pour une location classique.

En effet, chaque colocataire doit figurer sur le contrat de bail qui détermine les conditions du logement (meublé ou vide), le nombre de personnes présentes, le loyer mensuel, mais aussi les dépenses communes et les obligations du locataire tout au long de sa présence dans l’habitat.

Les locataires déjà présents dans le logement peuvent par ailleurs avoir un droit de regard sur la personne qui souhaite venir habiter avec eux. Certains réalisent des petites rencontres pour se familiariser et connaître les points communs et votre mode de fonctionnement. Mais, vous pouvez faire appel à des gestionnaires externes comme Amastas qui aide les étudiants, jeunes actifs, expatriés ou à la recherche d’une colocation à s’installer facilement dans ce type d’habitation.

Groupe de jeunes colocs discutants autour d'une table

Une fois que vous avez pris place dans la communauté, les colocations sont régies par une sorte de règlement intérieur (non obligatoire) qui est ajouté au contrat de location afin de sceller l’engagement du nouveau locataire vis-à-vis de la maison mais aussi des autres usagers. Tout manquement est alors marqué et peut entraîner des sanctions pouvant conduire parfois à une exclusion.

2. Définir les parties privées des parties communes

Pour qu’une colocation marche et que chacun y trouve sa place, il faut absolument que la maison ou l’appartement soit correctement divisé afin que tous les habitants disposent d’une pièce privative (chambre). Dans cet espace, le colocataire est seul responsable de tous les aspects (ménage, décoration, effets personnels…) Il se peut que la chambre soit complétée par une salle de bain qui lui est propre ou qui est commune à une autre personne voire à tous les habitants.

Ensuite, les parties communes sont définies par des endroits partagés où les tâches doivent toutes être réparties. La cuisine, le salon, le jardin mais aussi les WC (s’ils sont communs) doivent être traités par tous et sont régies par l’ensemble des colocataires; tout comme l’équipement (réfrigérateur, micro-ondes, machine à laver, etc.) qui doit être entretenu et maintenu à son état d’origine. 

Groupe de colocataire où une personne fait le ménage

Afin de garder une ambiance sereine, l’idéal est de partir du principe : « Je laisse l’endroit que j’ai utilisé aussi propre que lorsque je l’ai trouvé. » et de définir un planning de rangement et nettoyage attribué à tour de rôle. Cela permet de ne pas créer de conflit et surtout de conserver un environnement agréable à vivre.

3. Bien vivre en communauté

Lorsqu’on prend place dans une colocation, il faut considérer que vous ne partagez pas uniquement un salon ou des placards, la convivialité et le partage sont de rigueur. S’il vous reste deux cookies, c’est toujours une bonne idée d’en offrir un à vos colocataires, de leur proposer de faire un jeu lors d’un long week-end d’hiver, ou de réaliser un repas à tous le samedi soir pour resserrer les liens et créer une certaine convivialité, des moments de partage et une ambiance paisible.

Dans le même principe, il convient d’informer vos colocataires lorsque vous souhaitez inviter quelqu’un d’extérieur à la maison. Demandez toujours si vous voulez amener des gens, surtout s’ils passent la nuit. Selon l’espace de votre chambre ou de l’appartement, il se peut qu’il n’y ait pas assez de place pour recevoir des invités. Si vous pouvez, faites dormir vos amis dans votre chambre et dites leur de bien respecter les règles de la colocation comme de vrais colocataires pour le maintien d’une ambiance conviviale, honnête, sans conflits, ni sous-entendus.

Colocataires partageants un repas autour d'une table basse

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